Ô charmant rossignol aux bons alois
Maître des belles ritournelles si adroit
Tes aubades enchantaient les lisières
Des ruisseaux et les berges des rivières

Tes sérénades naguère me distrayaient
Et apaisaient mon fragile cœur offusqué
Attristé par l’absence de mon bien aimé
Que je veux tant revoir et me rasséréner

Je ne vois plus ta fine silhouette perchée
A l’ombre des frêles rameaux printaniers
Je n’entends plus ta gaie voix gazouiller
Qui autrefois récréait le fond de la forêt

Tu es parti très loin emportant tes joies
Suivi de ta belle, animé de la bonne foi
Abandonnant les chagrins de l’automne
Ses longues nuits et ses jours monotones

En ton absence les vils corbeaux noirs
Sèment l’effroi austère matins et soirs
par leurs croassements ton discordant
Troublant la quiétude des lieux béants

J’ai caché mes attentes dans la clairière
A l’ombre des pieds de vieilles bruyères
Avec conviction et sans doute, te revoir
Au prochain printemps et j’ose y croire.

salut à toi,

vivement le printemps, de retouver le gazouillis de tous ces oiseaux qui enchantent notre réveil, comme le rossignol de nos amours


bonne soirée

je l'ai entendu ... en plein hiver ... grâce à toi ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Merci

- jesseye

et

_miscan :


bisous:


agréable soirée


Obarry

Un très beau texte pour ce bel oiseau