ET POURQUOI SOMMES-NOUS MULTIPLES ?



Il est dit, il est vrai
La brisure du moi
Que moi ce n’est jamais moi.
Que je ne suis pas celui qui est.
Plus radicalement, que le moi n’est pas.

Et pourtant qui s’incline ?
Et pourtant qui s’excuse ?

Et pourtant et pourtant,
Qui pleure son enfant mort ?

Et pourtant et pourtant,
Qui boit, sinon cet alcoolique ?

Et pourtant et pourtant ?
Qui gémit sinon cette femme sous les coups ?

Et pourtant et pourtant,
Quel est cet homme qui roule sous le bus ?
N’est-ce pas lui ?

Qui sont donc ces moi ?
Ces moi, c’est nous.

Le moi cet autre
Pour qui l'on ressent un élan fraternel
Merci pour tes mots

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Amicalement Alanna

très beau, souvent les relations humaines sont essentielles, ce poème a quelque chose de merveilleux,

yann

Merci pour ce feu qui réchauffe.
Richards.