La peau striée et asséchée par les vents
Les pieds nus échancrés par le sol brulant
Figée devant son sort brutal et écœurant
Au milieu de l’immense désert effrayant

Le visage lugubre et le corps squelettique
Vêtue de lambeaux à la teinte maléfique
Misérable femme gisante en tel état inique
Sous les dards brûlants du soleil d’Afrique

Meurtrie par l’ harassement la soif et la faim
En cet endroit où l’espace n’a pas de confins
Et où le temps marque ses repaires en déclins
L’accablé être rêve d’une issue mais en vain

Prisonnière de ses pensées du matin au soir
Dans sa demeure à l’horizon des désespoirs
Hantée par l’idée de la mort ce spectre noir
Qui l’harcèle continuellement sans surseoir

Devant sa hutte de ramures et de terre cuite
L’ombre des rares nuages passants l’incitent
A s’attacher d’avantage à la vie qui file si vite
Avec l’espoir qu’un jour la nature la réhabilite

Images désolantes qui me reviennent souvent
A l’esprit, troublant mes moyens impuissants
Mais bouillants devant ce spectacle éprouvant
Quel malheur a-t-elle commis pour mériter tant.

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Bonsoir Bari

MERCI..

Amitiés

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