le soleil déformé dans les persiennes,
me rappelle qu’il est l’heure de me lever,
un petit coup d’œil au dehors, grisâtre Parisienne,
et je fille rapidement me doucher,
je suis en retard, une habitude qui n’est pas mienne,
j’imagine déjà le regard brillant de Gégé,
et son petit sourire enjoué et rigolard, à l’italienne,
j’ai encore perdu mon pari, être le premier arrivé…

le métro et ses silences entrecoupés,
l’accueil et les hôtesses charmantes, mais végétariennes,
le long couloir qui mène à la machine à café,
j’ouvre la porte, les yeux fermés d’une vietnamienne,
mais le silence répond à mon salut enjoué
Une surprise !ou est passé ma vénitienne ?
Ce matin je vais me passer de son regard illuminé,
Mais je me demande bien ou est cette vaurienne ?

C’est rapidement l’heure du déjeuner,
Un petit resto aux spécialités Marocaines,
Un verre, un autre et un café,
Et je retourne à mes tâches quotidiennes .
En fin d’après midi, après une journée bien chargée
Coup de fil de La responsable des ressources humaines…
J’ai une triste nouvelle à vous annoncer,
On vient de retrouver le corps de gégé, dans la seine..

Une jeune femme par amour vient se suicider,
Je n’aurai jamais imaginé que la souffrance soit sienne,
La tristesse me surprend ainsi que les regrets
Je n’ai jamais entendu ni son cœur ni ses sirènes,
Comme beaucoup qui restent les yeux fermés,
Sur les difficultés des autres malgré leurs peines
Les cœurs sont bien mieux chez eux, bien enfermés …
Et la superficialité des relations du monde moderne,
Est La gangrène qui ronge notre triste société…

[Visuel non disponible]

Tu nous apporte la preuve que bien souvent nous vivons côte à côte sans nous voir . Triste révélation .
HONORE

Puissant de réalisme et de modernité ! Bravo !

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Stéphane

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Amitiés littéraires à tous.