A ma nièce


Quand tu as quitté la maison,
Ce matin là,
C'était une mi-décembre,
Tu partais à la fac,
Tu n'y es pas allée,
Quand tu as quitté la maison,
Ce matin là,
C'était quelques jours ,
Avant tes dix-neuf ans,
Tu es partie ,
Comme si tu allais à la fac,
Tu n'es pas rentrée ,ce soir-là,
Tu n'es plus jamais revenue,
Fugue banale,
Soit-disant que tu étais adulte,
Libre de tes faits et gestes,
Alors, pas de vraies recherches,
Oh, comme elles faisaient mal,
Ces affiches avec ta photo,
Qui n'ont pas servi à te retrouver,
Longue attente,
Interminable attente,
Que dire à ta soeur jumelle,
Le jour de ses dix-neuf ans,
Et puis ,il y a eu cet horrible jour,
Début janvier,
Plus jamais ,tu ne reviendrais...
Quand je pense à toi,
Je pense à ta solitude,
Pendant ces longs jours...

Tu décris, Joelle, une des plus terribles choses à vivre et dont on ne se remet jamais.
On pense à toi,
Ortiaz

Ce sont là de terribles faits dont tu nous fait partager le drame insoutenable;
HONORE

Chers amis poètes

Merci pour vos mots...
Désolée de ce poème si triste...Un petit coup de blues, ce matin..C'était il y a 12 ans..Mais la peine est toujours présente, surtout à cette période..
Amitiés

Joëlle

merci joelle de ce partage qui doit être extremement douloureux, les mots font mal car c'est une terrible histoire, je suis profondément triste,

amitiés


yann

Bonjour Joelle,

Ces plaies qui ne se referment jamais..

Hier, j'étais à Guermantes, et mon coeur était très ému en pensant à la petite Estelle et à ses parents..

De plus, ces jours-ci, c'est l'anniversaire de la disparition d'une amie de mon fils, qui s'est suicidée en laissant 2 petits garçons..

Je te comprends, et le suicide emplit l'entourage proche de culpabilité, même si rien ne peut changer la détermination d'une personne qui ne supporte plus la vie..

Courage, je t'embrasse,

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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)

un drame dont jamais l'on ne se remet

C'est la peur que tu ravives par ces mots terribles
La peur que l'on ravisse ce que l'on a de plus cher
Avec toi en pensée
Bises

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Amicalement Alanna

Terrible.....des pensées pour toi et ses parents....

Chers amis poètes

Merci pour vos mots si gentils...

Amitiés
Joëlle

Bonjour Joëlle !

Hier, je n'ai pas vu ton poème, occupée que j'étais à faire un com au "Je ne commente pas de Spartacus".
Je regrette d'avoir perdu du temps à commenter une personne qui prend les gens de haut et ne commente pas, au lieu de lire les "poètes" (oui, j'ose les appeler ainsi), les poètes qui, eux, nous font l'honneur de partager leurs émotions, et nous commentent, eux.

Le souvenir douloureux de ta nièce revient te hanter...
Oui, même 12 ans après, c'est toujours aussi douloureux.
L'incompréhension reste et cela fait très mal.

J'espère que ton émouvant poème aura pansé un peu tes maux.

Je suis de tout coeur avec toi par la pensée, mon Amie.
Même si c'est triste (et surtout si ça l'est), de l'écrire cela pourra peut peut-être un peu te soulager.
il y aura toujours tes amis poètes pour te réconforter.

Courage à toi pour chaque minute qui passe.
Je t'embrasse affectueusement,

Mes Amitiés

Napola

Merci Napola
Pour ta gentillesse...
Souvent, je repense à ces jours si difficiles..Et ma nièce me manque tellement..
Amitiés
Joëlle