Quand le monde se fige de gris devant soi,
Que l'on vit désespérément seul de sa foi,
Ces valeurs omises que l'on donne aux autres,
On aimerait tant vivre l'amour vrai des nôtres.

Mais sur terre les choses nous échappent,
Ce que l'on fait ici un jour nous rattrape,
Des marées, il en aura plein sur les côtes,
Et toujours il apparaîtra ces mêmes grottes...

Nos pensées nous creusent comme l'océan,
À nos falaises de nos amours dans ce néant,
Il ne reste que l'espoir de continuer à devenir,
Ces morceaux érodés feront les plages avenir.

Et moi ici perdu au milieu de la poussière,
À me perdre à force de regard en arrière,
Mes empreintes ôtées par la mer sur le sable,
Emportées des eaux aux sels interminables...

Les chemins s'élargissant à la marée qui s'en va,
Laissant apparaître les fonds nus sur mes pas,
Et comme un coeur en proie à tout ce qui part,
Mes larmes couleront l'encre de mes remparts...

LeCrieur...

une succession d'images impressionnantes, j'aime particulièrement ces pensées devenant plages de sable, superbe,


yann

Bonjour à toi Allan
Qui passera là nouvelle année
Avant nous
Belle allégorie de nos vies
Au sable du temps

Nos pensées nous creusent comme l'ocean

Souffle de vie et perpétuel recommencement
Notre passé s'efface dans là poussière et le vent

Mes larmes couleront l'encre de mes remparts

A là fois larmes de joie et de tristesse je l'espere
Bon année à toi si loin là bas
Bises
Marie

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Amicalement Alanna

Bonjour mes amis de poésie...

Petite métaphore de ce qui se creusent en nous et leurs devenirs...

Merci de vos commentaires...

Mes amitiés LeCrieur....