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     Quand elles se vengent.
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Expéditeur Conversation
Spartacus
Envoyé le :  25/12/2012 19:48
Plume de soie
Inscrit le: 23/8/2012
De:
Envois: 101
Quand elles se vengent.




Quand tu exhibais tes liasses
De billets de banque,
En sortant tes blagues fadasses,
Tu faisais vraiment branque.

Tu te croyais irrésistible,
Avec ton air vicelard.
En fait, tu étais prévisible.
Tu Ă©tais le genre de vieux connard
Friqué, moche, bigleux et nuisible.

Tu Ă©tais Ă´ combien risible,
Quand tu croyais avoir du charme
Pour séduire les petites poupées
Qui étaient toujours préoccupées.

Ton sale pognon Ă©tait ta seule arme
Pour rivaliser avec les beaux mecs,
Qui n’ont hélas que leurs jolis becs.

Moi j’avais le bourdon.
J’étais une des ces filles à l’abandon,
Et toi, tu passais par lĂ , au bon moment,
Et tu m’avais saoulée avec tes boniments.

Alors, j’avais admis l’idée
De me mette quelque temps avec toi.
J’avais fais ce mauvais choix,
Le manque d’argent m’ayant décidée.

J’en avais marre de mon appentis ;
Marre de vivoter.
Et pour banqueter,
J’avais donc consenti
A ce que dorénavant tu poses
Tes sales pattes sur moi.

Tu n’as jamais été le genre qui atermoie.
Tu n’as jamais été le genre qui compose.
Tu n’as jamais cru à mes migraines.
Tu voulais toujours casser la graine.

Comme il te fallait de la viande tout de suite,
J’ai dû supporter ton poids et ton gros bide.
J’ai accepté que tu me pénètres ensuite.
J’ai même subi ton haleine fétide.

J’étais entre dégoût et effroi,
Et j’avais la nausée chaque fois
Que ton souffle me fouettait le visage,
Quand tu me prenais comme un sauvage.

Je n’ai pas oublié tes supplications
Quand tu n’arrivais pas à bander.
Je n’ai pas oublié tes accusations
Quand tu ne cessais de me réprimander.

Je n’ai pas oublié tous tes soupçons.
Je n’ai pas oublié toutes les leçons
Dont tu me rabâchais les oreilles
Et qui Ă©taient immanquablement pareilles
A des interrogatoires déguisés.

C’est vrai, je m’étais condamnée
A vivre de drôles d’années,
Mais j’avoue avoir été rusée,
Parce que j’ai ramassé
Presque tout le pognon
Que tu avais amassé.

L’appart et la voiture sont à mon nom.

Non, il n’y a ni vol ni escroquerie,
Mais ne m’en veux pas pour ma moquerie !
En tous cas, comme tu as bien profité de ma jeunesse,
Il est juste que je récolte quelque richesse.





Fin
Mahdaoui Abderraouf
Le 1er Avril 2003.
islander
Envoyé le :  25/12/2012 19:58
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 11/4/2009
De: Baltimore, Bretagne
Envois: 57825
Re: Quand elles se vengent.
ainsi chaque chose est à sa place, un poème virulent que l'on dévore comme un arrêté de justice, prenant et envoutant, quelle lecture,



joyeux noel

yann


franie
Envoyé le :  26/12/2012 14:52
Modératrice
Inscrit le: 28/5/2012
De: BRETAGNE
Envois: 39299
Re: Quand elles se vengent.
Bonjour

joliment contée, histoire forte, épouser le "dégoût" pour s'en sortir, se sacrifier et juste retour du bâton quand celui ci prend fin (à chacun sa morale)


Amicalement Franie


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