Des vagues insoumises.

Je connais des vagues insoumises
Ne voulant plus danser avec mes souvenirs
Vagues galères dans ma mémoire
Naufragent chaque jour sans un cri pour mourir.

Oui, je sais où s’en vont les rivières
Mais que reste-t-il donc au fond des océans
J’ai tant et tant navigué naguère
Peut-on vivre le passé en le renflouant ?

J’entends parfois la corne de brume
Dans l’espace immense des réminiscences
Mes doigts engourdis lâchent la plume :
Les mots dans ma tête souffrent d’indigence.

L’empreinte des pas sur le rivage
Ne conduit nulle part qui puisse me rassurer :
Le vent souffle les regrets de l’âge
A peine l’ai-je entendu que je l’ai oublié.

Pierre WATTEBLED- le 24 décembre 2012.

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Il faux avancer en laissant derrière se qui blesse. vagues coupantes et qui empèchent de vivre.

Trouver la bonne vague qui nous emporte loin devant et quelle chasse celle qui fut meurtrissante.

Tes vagues insoumises sont entendu et dans se cri plaintif de passage on dessine l'espoir d'un demain meilleur mème dans l'age.

Bravo pour la petite nostalgie et la touche d'espoir d'une insoumise. bise

parfundoux

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Voici mon recueil de poésie 2017.

Oh j'aime beaucoup les derniers vers :

"Le vent souffle les regrets de l’âge
A peine l’ai-je entendu que je l’ai oublié."

C'est ainsi qu'il faut vivre, sans regrets.

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier

bien lu, bien compris, et même plus...Meilleurs voeux

Merci.

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