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C’était dans la ruelle étalant ses boutiques,
Au sein marchand du bourg qu’était son atelier ;
L’échoppe et son étal étaient emblématiques.

Le dedans était sombre avec des chandeliers
Qui servaient la clarté à cette grande pièce
En rendant, sans débat, ces lieux hospitaliers.

Au fond, un débarras était plein de richesse
Mais restait à l’abri des regards trop curieux,
La patronne y veillant de son port de duchesse.

Dans le fier atelier des doigts laborieux
Tricotaient tous ensemble en poussant leur aiguille ;
Et le chœur y chantait des airs mélodieux.

Tout ce monde affairé se plaisait entre filles,
Tant le soin du tricot éloignait les garçons
Qui préféraient errer en quittant leurs coquilles.

Sur de sobres dressoirs, plein de bas et chaussons
De laine fabriqués se dressaient impeccables
Comme les cache-nez faits de mêmes façons.

Ce qui faisait l’honneur de ces lieux corvéables
C’était la bonne humeur de ce rucher vaillant
Où le chaland touchait des produits agréables.

Ainsi allait la vie en ce coin accueillant.


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C'était le temps où l'habit ne venait pas de Chine, mais faisait travailler de nombreuses personnes.
Aujourd'hui, un habit ne vaut plus grand chose et le savoir-faire de nos artisanes est perdu !
Bien à toi,
Ortiaz

Citation :

Oh! tant de choses disparaissent , quand naissent d'autres produits plus prisés..

merci de ta visite

Le magasin n'attire plus personne, tu vois tu es le seul à être venu

Ici le bouche à oreille défait la fréquentation...

amicalement
Noel

pétillant de nostalgie et d'ironie, ah les filles, si en plus elles se mettent ensemble ?

superbe,


yann

Citation :

Bonjour Yann

Je te retrouve toujours avec un grand plaisir... c'est bien d'oser rentrer dans le magasin des filles...on peut y apprendre beaucoup de choses

amical salut
Noel

C'est une belle échoppe que tu décris là... loin des supermarchés et des centres commerciaux...

Qui me rappelle une droguerie de mon enfance (qui n'est plus (ni l'enfance, ni la droguerie)), qui était une véritable caverne d'Ali-baba...

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier

Bonjour à toi

Tant de choses disparaissent...sans substitut équivallent...

bonne fin d'année
amicalement
Noel

Tout le charme de cette boutique d'autrefois malheureusement disparue et qui me rappelle tant de beaux souvenirs.

Un très bel écrit que j'ai sorti du tiroir comme un joli bouton chez la mercière.

Bleuet

Merci de remonter le temps et le métier d'autrefois

bien à toi
Noel

Bonsoir Noel-Opan, les boutiques de mercerie se font rares de nos jours . Merci de les faire revivre avec autant de charme nostalgique !

quel talent....
j'adore te lire!
merci pour ce nouveau partage somptueux!!

bravo poète

bonjour Noël-Opan,

Une bien jolie terza que j'ai pris plaisir à lire. est-il possible de proposer une petite erreur de rime soit elle est au pluriel soit au masculin avec les autres rimes qui la suivent.

"De laine fabriqués et tous dressés par paires"pluriel

"Ce qui faisait l’honneur de cet antre repaire" ici masculin..

le dernier tercet est tout en rimes féminines Est-ce volontaire après avoir respecté la règle de l'alternance merci de me l'expliquer.

Amicalement.

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Merci flamande , cristof et dolorès de votre visite...

J'ai porté une modification pour tenir compte de la remarque de dolorès

bien à vous
Noel

Petit cadeau amicalement

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Pour que chacun le voit

amitié
noel