Les premières lueurs aux caresses des senteurs,
Aux pas hésitants sur l'herbe attirant le bonheur,
Du froid de l'ombre de nos vies, l'éclat d'un soleil,
De nos quotidiens, on aimerait sourire notre éveil.

Les mains meurtries du labeur rêvent de tendresse,
Nos corps las de subir les aléas, le coeur en détresse,
Ici le tunnel s'agrandit de jour en jour devant nous,
Le nectar de l'amour, on perd la paix de son gout...

Les pieds d'un homme marchant comme il se doit,
L'âme à l'esquisse des mots, une plume aux doigts,
Passant ainsi de là à là-bas, de la pluie au ciel bleu,
Du gris de nos vies au doré de ce monde merveilleux...

Poussant les grandes portes sculptées de bois massif,
Traverser par le vent des fleurs, oubliant le négatif,
Les premiers pas dans le gazon de cet air enivrant,
Mille êtres de lumière jouant sur la file, m'invitant...

Pré infini marqué d'un lac coloré de poissons rares,
Sous l'arbre ancestral, des racines liant des remparts,
Une table illuminée d'une bougie, la page se livre,
Sous le feuillage épais, une plume du nid se délivre...

M'assoir sous l'illustre, m'imprégner de ce décor,
Mes sens sont à l'existence mon coeur en accord,
Pour ne pas oublier tous ces mots, ces virtuoses,
Ils ne sont à personne, ils sont des pas que l'on pose...

LeCrieur...

C'est magnifique Allan et ton ode monte crescendo
Comme un chant initiatique aux forces et à là beauté de là vie

Pousser les grandes portés sculptées en bois massif
Traverser par le vent des fleurs, oubliant le négatif.
Bises

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Amicalement Alanna

Bonjour Marie....

Merci pour ton commentaire...

Un partage de ce monde en moi qui me motive à tant de choses....

Mes amitiés LeCrieur...