J’étais un écolier, j’avais un encrier,
Trempant ma plume où le violet était vivant
J’écoutais la maitresse avec des yeux d’enfant,
Mais pensait aux cowboys, à d’hostiles guerriers,

Nous nous connaissions si peu, apprenions beaucoup,
Respections dociles tous les protocoles
Sans chercher à nuire ou à maudire l’école,
Avions peur de la règle autant que des fous.

Si souvent je sortais mon pot de colle blanche,
C’était pour m’enivrer de ses parfums d’orgeat,
Avoir, étourdi, des sensations de comanches,

Que de réconfort je trouvais dans cette odeur,
Je désertais l’école comme un renégat,
Délaissant mon cahier pour coller du bonheur…

sonnet ou pas, j'ai aimé lire ces vers...
au plaisir de te relire

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Voila une colle dont le souvenir ne te quittera jamais et c'est là source de bonheur.
HONORE

Ton poème me fait revenir à de bien lointains souvenirs.... La plume Sergent Major mouillée dans l'encrier de porcelaine, l'odeur d'amande de la colle, et tant de choses que les écoliers actuels ne connaîtront plus.... les buchettes, l'ardoise individuelle, la blouse, le cartable en cuir, le bonnet d'âne... Amitié

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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Bonjour Yann
A la lecture de ton sonnet, l'odeur de cette colle me revient
ainsi qu'une page d'école de mon enfance...
Amitié
Christophe

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Bonjour Yann

Un fort joli texte que l'adulte sort pour parler de l'enfant...

belle journée
Amicalement
Noel

un texte qui me rappelle des souvenirs

L'enfant trop sage qui rêve d'un ailleurs
Quand je ne l'étais pas...sage, j'avais aussi une colle !
Sonnet certes mais bonheur avant que renégat...
Amicalement

tu colles les mots sur le papier ... à la perfection ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Que de souvenirs..........

(Moi aussi j'aimais la colle blanche pas pour l'inhaler mais pour la mettre sur les bancs et s'amuser à voir la têtes des filles en voyant la tache sur leur jupes flambant neuves .......)

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Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
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Tu envoles mon coeur de doux souvenirs
Respect
Peur des fous il est vrai
Et la colle et l'encre
Mélangées
Dans un doux passé

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Amicalement Alanna

comme l'enfance me revient au travers de tes mots, tant de fois j'ai rêvé d'être une squaw
avec ou sans colle j'ai imaginé, sur les banc de l'école , une vie sans encrier!
merci pour ce partage

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il y a parfois plus de coeur dans un baudet
que dans le plus beau des pur-sang

Un petit retour en enfance, que de souvenirs, découpage et collage, rien oublier,

plaisir du partage, en cette délicieuse poésie.

Amicalement Franie

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Sonnez ce joli sonnet !
On puise son énergie de façon insolite parfois...
Cette école était tout de même une belle école.

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier

délicieux ! Accro et gentiment rebelle déjà !

Bonjour Islander !

Joli sonnet qui nous ramène sur les bancs de l'école.
Même si j'ai très peu connu l'encrier, le reste, par contre me revient parfaitement en mémoire.
Comme on dit "C'était le bon temps".
non, les écoliers d'aujourd'hui ne connaissent pas toutes ces sensations, toutes ces odeurs... dommage pour eux...

Merci pour ce beau sonnet.

Mes amitiés à toi, cher Yann.

Napola

Bonjour Yann, des odeurs et des couleurs qui nous rajeunissent.
Merci d'avoir recréé cette atmosphère.
Mon amitié.

Capricorne