C’EST TA FIN.
C’EST TA FIN.
Tu feins d’ignorer
Ta faim de savoir
Pourtant, c’est ta fin
Au fond du couloir.
Tu vas pas Ă pas
En traînant les pieds
Vers un au-delĂ
A imaginer.
Tu te lèves un matin, tu tournes avec les heures
Et le soir, peut-être, il n’est déjà plus temps.
Tu as rendu les armes et ton âme est ailleurs
Après qu’elle ait banni les aiguilles du cadran.
Cette occurrence lĂ est un Ă©pouvantail
Une situation qui peut te faire trembler
Tu es dans l’océan tenant le gouvernail
Tu peux choisir le cap mais tu ne peux barrer.
Tu te dis que la vie ne serait qu’un voyage
Au long cours, sur les flots supposés d’un mystère :
L’écueil qui annonce le pire des présages ;
L’horizon noir t’attend, tu ne peux rien y faire.
Mais, pour ces instants qu’elle t’offre, tu la chéris
La vie : elle-même sème l’énergie qui la tient ;
Pourtant sache bien, si l’esprit est trahi
L’univers explose, il ne subsiste rien.
Voir naître tes enfants dans ce grand univers
Te donne de l’élan, et à ton cœur l’espace ;
L’amour gonfle ta voile sans craindre les éclairs
Alors, docile, tu prends les jours heureux qui passent.
Pierre WATTEBLED- 11.12.2O12
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