LE PETIT CHEMIN
Il serpente et puis se faufile,
Aux herbes folles du chemin.
S'enivre du parfum subtile
De la verveine et romarin.
Il s'enfonce dans la garrigue
Faisant sursauter les criquets
Les papillons dansent la gigue
En beaux arcs-en-ciel envolés.
Près de l'olivier centenaire
Il s'arrête et souffle un instant
Il s'enroule au tronc tutélaire
Et s'y endort pour un moment.
Il gambade et aussi se dandine
Comme un jeune chiot effronté
Sautant par dessus la colline
Joyeux, au chaud soleil d'été.