En tant qu’handicapée je fais toujours face au regard des autres certains sont vexant. Je ne sais pas ce que pensent ces gens là car ils ont peut-être peur qu’un handicapé les contamine, oui voilà ils ont sûrement peur de ce retrouver cloué dans un fauteuil roulant. Où bien cela fait partis de leurs éducations. Avec le temps j’ai bien réfléchi est maintenant ces gens là je les ignore je me préoccupe plus de ce qu’ils pensent, je continue juste de vivre ma vie. Certains handicapés, laisse tout tombée est reste dans leurs fauteuils en regardant le temps qui passe, ils sont rongé par la tristesse et s’apitoie sur leur sort. Il y a aussi ceux qui on choisit de continuer leurs vies, et de vivre chaque moments comme si c’était le dernier. De se préoccupé des autres au lieu de soi-même et de rire au lieu d’en pleurer. Moi je crois que je fais partie de cela. Parfois je me demande ce que je pourrais bien faire plus tard, que sera mon avenir ? Et des fois je me dis que j’ai encore beaucoup de temps avant de penser à ça, car je vis au jour le jour sans me poser de question. C’est vrai il y a bien des jours qui sont plus dur que d’autres mais au fond je me dis que la vie est belle et que je n’ai vraiment pas à me plaindre, oui parce que je suis encore là en vie, je me bats pour suivre une scolarité normale et je m’en sort plutôt bien jusqu'à présent. Il y a des coups durs que j’ai du encaissé sans rien dire, sans pleurée. Pour ma part je déteste ceux qui prennent la décision de ce suicidé croyant que la mort va tout arrangé c’est en quelque sorte fuir les obstacles de la vie, il y a ceux aussi qui pleurent toujours pour un rien qui n’énerve. Certains docteurs m’ont dit que je pourrais marché un jour mais que ce sera long, et d’autres qui me disent que j’aurais toujours besoin d’une canne ou d’un déambulateur pour le faire. Franchement, je ne crois plus trop en ce verbe que je n’ai jamais connu « marcher ». Certains pourront me prendre pour une folle, mais si je marche un jour tant mieux et si je ne marche pas tant pis comme on dit ça passe où ça casse ! C’est vrai maintenant j’ai appris à vivre dans un fauteuil roulant, c’est une habitude c’est normal à mes yeux. Mais ceux qui ne sont pas handicapés n’ont pas le même sens de la vie que moi, oui ils s’arrêtent souvent sur des choses futiles. Pour moi, un moment banal prend une tout autre dimension. C’est comme dans un jeux avec des niveaux de difficultés, voilà pour moi c’est comme ça, un geste comme pour me servir à boire ou ouvrir le frigo et prendre quelque chose à manger peuvent me prendre facilement dix minutes. Vous savez je n’aime pas trop le terme « handicapé » je préfère dire « une personne à mobilité réduite » parce qu’on n’ai avant tout une personne oui un être humain à part entière qui à juste plus de difficultés que les autres mais c’est tout. Je suis comme tout le monde j’ai des qualités et des défauts et je sais que j’ai beaucoup de défauts mais je l’ai assume. J’ai juste quelque chose en plus que les autres une passion, l’écriture, la seule arme qui me libère et qui me soulage quand je ne vais pas bien, ou quand j’ai juste quelque chose à raconter je sais ce ne sont que des mots que je relie et qui forme des phrases, puis ces phrases finissent par faire des textes ou des poèmes.

L'écriture te permet une évasion vers tous les horizons et tu as raison de dire que c'est elle qui pour toi te met à égalité avec n'importe quel autre être humain;
HONORE