Quand je vois le vieillard que je suis devenu
Dans le miroir glacé d’une aurore inconnue
Je voudrais murmurer à cet individu,
Va-t-en et oublie moi, disparais de ma vue.

Et quand je sens, en plus, les douleurs de mon dos
Monter en désespoir et tout en crescendo
Je voudrais pouvoir dire à tous ceux qui me gardent
Laissez moi maintenant et qu’entre la camarde.

Car quand je vois l’automne arriver de nouveau,
Je n’ai plus cette envie d’aller à mon bureau
Pour écrire l’amour et des vers aux trémières.

Enfin, j’écris cela, mais n’en suis plus trop sûr
Car, comme c’est l’heure, bientôt, de ma piqûre
Je voudrais voir encor, les yeux de l’infirmière…

Bonjour Nicolas,

J'aime ce sonnet libre, je m'y retrouve assez, du beau et bon travail, félicitations et merci pour ce partage.

Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

L'espoir finit toujours par nous accrocher pour une raison ou une autre.
Les yeux de l'infirmière doivent être bleues dans ce cas(sourire).
Emu que j'ai lu ton sonnet.

ArtMaux

un poème émouvant et très vrai

j'ai beaucoup apprécié

mes amitiés

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Alors vite cette piqûre, j'ai aimé lire ce poème au pays de l'espoir. Merci Nicolas.
Mes amitiés,
Symphonie