Ma réponse est là ... dans ce poème que j'ai écrit, mais jamais envoyé, car manipulateur et Don Juan, souvent ne font qu'un !
Amitiés
Don Juan … en poésie,
Non ! Jamais Don Juan ne change
Il est comme le chat qui joue
Au jeu cruel, parfois étrange
À mettre les cœurs à genoux.
Il joue des mots et de ses armes
Il n’en dit pas plus qu’il ne faut
De ses prouesses, de ses charmes
Joue la tendresse… à fleur de mots.
Il égrise de ses caresses
Polit le verbe à tous les temps
Se parant ainsi de noblesse,
Ne veut s’enivrer … qu’au présent !
Surtout ne le croisez à l’heure
Où les vapeurs sont vin du soir
Il en a de Bacchus… le leurre
S’évanouissant comme un loir…
Ne vous trouvez pas au sillage
De ce papillon folâtrant
Il vous faudrait force et courage
Pour résister au vent violant
Et quand enfin, on le démasque
De ressources, ne manque pas
Couleuvre devenue fantasque
Le voilà cherchant autre proie
Je vous laisse loisir de croire
Et vous êtes libre du choix
Tout est ambiguë dans l’histoire
Vous deviendrez, folle du Roi
Aux heures griffées du silence
Où se lacèrent vos mots doux
Confidence pour confidence
Déjà …ne pense plus à vous !
Mars 2012
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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid
