LES GENTILS PRINCES. DĂ©but de l'histoire.
Thierry Le Saint d’Etrèdesprit
Merci Ă Saint Exupery
Soixante dix ans
C’est important
LES GENTILS PRINCES
Redessinons
De vrais moutons
Une aventure,
Dans la nature.
Une poésie
Pour les gentils
En pieds, en vers
Rimes d’hiver
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Insertion : "AVANT L’HISTOIRE*"
*Déjà posté sur Oasis.
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Je vous propose,
Juste une pause.
C’est un voyage,
Pour tous les âges.
Une aventure,
Dans la nature.
Pour les petits,
Les riquiquis,
Ils devront ĂŞtre
Avec leur maître
Ou un parent,
C’est important
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Alors voilĂ ,
C’était une fois.
Imaginons,
Juste, rĂŞvons.
C’est cartooné,
Façon Disney
Nous sommes en ville
Peut-ĂŞtre Lille.
Il y a des tours,
LĂ , tout autour.
Et une Ă©cole,
Qui se désole
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Amis lecteurs
Voici c’est l’heure
Dans cet espace
Cherchons une place
Une chaise, une table
Confort instable
L’instant est rare
L’ambiance bizarre
Soyons curieux,
D’être en ce lieu
Chuuuut…. Ecoutons,
Son oraison
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L’AFFABLE HAIT LA FONTAINE
Nous arrivons,
Pour une leçon.
C’est de l’histoire,
Fraiche mémoire.
La guerre d’avant,
Six ans durant.
L’instituteur,
Est un conteur.
Il dit en fable,
L’inracontable.
En métaphore,
DĂ©crit la mort.
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Le La Fontaine,
D’une ère lointaine,
OĂą le bon droit,
Restait au roi.
Riches et puissants,
Partaient gagnant.
Un trait d’humour,
Face Ă la cour,
Faisait sourire,
Ou bien périr,
Selon l’humeur,
Du gouverneur.
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Certains Ă©crits,
Valaient des cris.
OĂą quelques mots,
Coutaient cachots,
Puis la torture,
Des heures qui durent.
Douce folie,
D’une agonie,
Ou l’on espère,
Juste l’enfer.
Le doux tourment,
D’un enterrement.
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Puisque des maux,
Venaient des mots.
Pour vivre vieux,
Il valait mieux,
Soit, ne rien dire,
Soit, travestir,
Donc, pour certains,
Des Ă©crivains,
Les animaux,
Servaient d’arceaux.
Dame nature,
De couverture.
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ChĂŞne et roseau,
Lion, souriceau.
Sous ses images,
Sont des messages.
D’un faible à fort,
En désaccord.
Dorénavant,
Et maintenant,
Etre critique,
Est moins tragique.
Les sms.
Le K DS.
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Une paire de fesse,
En une de presse.
Nos drĂ´les de look,
Sont sur facebook.
Comme les tweets,
Un peu trop vite.
Chère Valérie,
Mon égérie.
Un peu primaire,
Pour une première,
Dame de France,
Manque d’élégance.
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Certains Closer,
Sortent des horreurs.
D’autre Voici,
Scoop Ă tout prix,
Contre une amende,
Une réprimande.
Match et Gala,
Un chef d’état,
Dans son costume,
Pose posthume.
Et moi aussi,
J’écris ici.
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Oui, mais, si lui,
Dit aujourd’hui,
En rime en vers,
A la Prévert,
C’est pour attendre,
De faire comprendre.
,
Le cru, le sang,
A des enfants.
L’atrocité,
Des vérités.
De l’innommable,
L’inracontable.
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Insertion : "Le Mistra et les Cigales*"
*Déjà posté sur Oasis.
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Un fond de classe.
Il se prélasse
Un doux rĂŞveur
Compte les heures.
Un radiateur,
Donne sa chaleur.
C’est un artiste,
Pas du tout triste.
La vitre embuée,
C’est l’atelier.
Son doigt, sa craie,
Il fait des traits.
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Il prends les O
De ses zéros.
Il additionne,
Les collectionne.
Et les totaux,
Font des Toto.
Les yeux du pitre,
Peint sur la vitre.
Sont ses lunettes
Elles lui permettent,
De voir au loin,
Dans le lointain.
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Et lĂ , devant,
L’ahurissant !
Pour une fois,
Il lève le doigt :
" Monsieur ! Monsieur !!
C’est merveilleux !!! "
L’instituteur,
Lui, est songeur
Ce professeur
Compte les heures
Sa vie se meurt
Pleurs et langueurs
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Chaque minute
Signe sa chute
A ce moment,
De son tourment.
Une coccinelle,
Pose ses ailes.
Une déraison,
Ă€ la saison.
Une réponse
Toque et s’annonce.
" Monsieur ! Monsieur !!
C’est merveilleux !!! "
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"Merci d’attendre
Peux tu comprendre
Jerome tu peux
Attendre un peu
C’est juste ma vie
Qui est ici"
Fuir le présent,
Juste un instant.
"Restez tranquille,
Ma mémoire file"
Une vie derrière.
Une marche arrière.
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Insertion : " MA COCCINELLE.
Une résonnance à mon enfance*"
*Déjà posté sur Oasis.
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