J'ai un ami breton comme moi
Qui a vécu la Bretagne en émoi
Il m'a dit parle des berniques
Qui pour moi furent magnifiques.
Que ce soit à Brest ou à Cancale
Elles finissent souvent à fond de cale
Regrettant le retour de l'embrun de vie
Qui chaque jour les caressait à l'envie.
Elles s'accrochent si fort à la roche
Des enfants les trésors dans les poches
Nous les appelions chapeaux pointus
Sous nos pieds elles se sont battues.
Elles m'ont appris la ténacité
Elles qui résistent contre vents et marées
Si souvent mes doigts ensanglantés
Quand la liberté je leur ai ôtée.
Comme elles je résiste et ne plie pas
Face offerte au soleil dans la foi
Car dans cette vie mieux vaut s'accrocher
Tant de flèches d'amour sont à décocher.
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Amicalement Alanna