Quand les ciseaux des Parques viendront trancher le fil D’une vie suspendue à un cœur à un cil N’ayons point de chagrin ne versons pas de pleurs Profitons pleinement des persistants bonheurs
Donc le premier parti attend je ne sais où Et rêvera de l’autre en rimant quelques bouts L’amour aura suivi à travers le passage Même mort l’amoureux ne saurait être sage
Le temps ne comptant plus et l’espace aboli Le sentiment aura le goût de l’infini Ils auront des baisers à saveur centenaire Des caresses pouvant pendant des siècles plaire