MA COCCINELLE
C’est le tumulte,
De l’age adulte.
(Si une coccinelle, n'est pas seulement une voiture, Une couguar, non plus...)
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J’ai dix huit ans,
Salut les grands.
Et mon permis,
Depuis jeudi.
C’est aujourd’hui,
Je la conduis.

Bonjour la vie,
Tout m’est permis.
Je suis géant,
Eux, mécréants.
Je fais du sport,
Regarde mon corps.
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Pour les tournants,
Je mets mes gants.
Un volant sport,
Pour le confort.
Une sell’rie cuir,
Là, je respire.

Le toit ouvrant,
C’est important.
C’est confortable,
Escamotable.
Cheveux au vent,
Très élégant.
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Je suis coureur,
Des 24 heures.
Je déambule,
Entre les nuls.
Un peu frimeur,
Juste branleur.

Dimanche matin,
Tôt c’est malin.
Un rodéo,
Jeu vidéo.
Mais en réel,
Sans le virtuel.
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Voilà un an
Auparavant,
En prévision,
De ce frisson.
Je fais le tour,
Des casses autour.

J’ai de l’argent,
Juste cinq cents francs…
C’est toute une vie,
D’économie.
J’idéalise,
Je réalise…
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Pour une voiture,
Rien n’est moins sûr.
Dans un garage,
Une chose hors d’Age.
Là, tout au fond,
Elle se morfond.

Dans cette casse,
Elle se prélasse.
Une fin de vie,
Plus rien d’envie.
Elle rouille sereine,
Coule sa peine.
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Ses yeux, ses phares,
N’ont plus de fards.
Feux de détresse,
D’une déesse.
Et son klaxon,
N’appelle personne.

Elle a des heures,
A son compteur.
Les quatre roues,
Sont pleines de trous.
Comme la capote,
Qui grince et frotte.
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Les sièges arrières,
Le coffre derrière,
Sont enfoncés,
Tout défoncés.
Et le devant,
L’est également.

Elle en a vu,
A survécu,
A des ruptures,
A des blessures.
Les joints d’culasse,
Ça se remplace…
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Les casses moteurs,
Brise le cœur.
Pour oublier,
Elle a plié,
Rétroviseurs
Cadran de l’heure.

Même les vitesses,
Boitent et s’affaissent.
Plus de première,
De marches arrière.
L’automobile
Est immobile.
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Les minutes passent,
L’instant s’efface.
La vie devant,
C’était avant.
Donc elle attend,
Que file le temps.

Le garagiste,
Est un peu triste.
Des souvenirs
Et des soupirs,
Partent aujourd’hui,
Des bouts de lui.
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Elle est cassée,
Toute cabossée.
Vu son état ,
son manque d’éclat.
On me l’apporte,
Jusqu'à ma porte.

Dan un sous-sol,
Cavernicole.
Une lumière douce,
Cachée de tous,
Révèle l’outrage,
Du temps, de l’âge.
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Sous cette bâche,
Tu tais, tu caches,
Tes yeux, ta bouche,
Ton cœur farouche.
Les cicatrices,
D’un temps jadis.

Opération,
« Toutankhamon »
Ces pansements,
Tout doucement,
Je les retire…
C’est parfois pire.
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Moi seul je vois,
Je pleure d’effroi,
Devant l’ampleur,
De tes malheurs.
Rien n’est moins pire,
Que le partir.

Tu me laisses faire,
De te défaire.
Tu te laisses naître.
Tu laisses paraître.
Moi, l’inconnu,
Je te mets nue.
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Tant de béances,
De déchéances,
Tellement vilaines,
Je vois tes veines.
Je cache mes larmes.
Je sors mes armes.

Toi, peu t’importe,
Tu le supportes.
Enfin souffrir,
Enfin sourire.
Car la souffrance,
Est une chance.
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Cure de jouvence,
D’adolescence.
C’est un rappel,
D’une vie si belle.
Ces mains sur toi,
Comme autre fois.

Rien n’est moins pire,
Que ne plus rire.
C’est longs silences,
L’indifférence.
Encore du bruits,
De la furie.
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Des heures passées,
A redresser,
Ta tôle froissée,
J’ai caressée.
Je t’ai poncée,
Sans renoncer.

De désespoir,
En fol espoir.
Je t’ai parlée.
Je t’ai sifflée,
Devant l’éclat,
Du résultat.
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J’ai murmuré,
De doux secrets.
Les doigts noircis,
Par le cambouis.
Les mains meurtries.
Ma peau rougit.

Devant la glace,
J’efface les traces.
Des traces d’émoi ;
De toi sur moi.
Les bleus du temps,
Tout doucement.
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Tu fus ma rose,
Ma seule chose.
Durant un an,
Autant de temps.
Toi seule, l’unique,
Ma fantastique.

Je t’ai surprise.
Tu m’as conquise.
Une parmi d’autre,
Mais pas une autre.
Je t’aime enfin,
Sans le mot fin.
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Quel bel été,
Quelle liberté.
Toi, ma voiture.
Le doux murmure,
De ton moteur.
De nos deux cœur.

Tu parles en moi,
Résonnes en moi.
Et aujourd’hui,
Rien, je n’oublie.
En moi ton corps,
Résonne encore.
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Toi ma monture,
Mon aventure.
Toi ma bannière,
D’adulte fier.
Ma porte ouverte,
Ma découverte.

Ton expérience,
Ta folle science.
Toi ma couguar,
Mon feu, mon phare.
Mon étincelle,
MA COCCINELLE.

Merci à elle, ma belle, si belle.
Elle est au chaud, au ciel là haut.

Bonjour Gentilprince une jolie et longus cascade de mots pour une coccinelle céleste.
J'ai aimé.
Mon amitié.

Capricorne

Toujours si émouvant prince
La coccinelle a une âme c'est sur
Et tu lui rends un si bel hommage
Amitiés.

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Amicalement Alanna

j'aime beaucoup ton style, c'est envolé, sympa comme tout et surtout très vivant !
gros bisous à toi et ta coccinelle... demoiselle là haut

virgule

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Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
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Adorable coccinelle... Quelle bel hommage lui est fait ici ... Une grande histoire entre elle et vous.

Décidément aujourd'hui n'est pas un dimanche ordinaire... Une 2 chevaux, une coccinelle...
Nostalgie quand tu nous tiens !!

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier

Bonjour Gentilprince

j'ai beaucoup aimé suivre au fil de tes lignes tes aventures avec ta Coccinelle

Il est des choses ainsi dans la vie qui prennent grande importance sur le moment et construisent de beaux souvenirs.

Il en fut de même pour ma première "Manta" qui mon début de vie d'adulte agrémenta

Amitiés

Christian

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Bonsoir à tous,

Je crois bien avoir oublié de vous remercier...

Christian



Maria



Crisroche



Vous deux



Virgule



Alanna



Capricorne




Merci

à bientôt

sous vos écrits

Thierry

Bonjour Gentilprince
"Toi ma monture
mon aventure"
eh ! bien moi je t'aurais suivi mais ...à cheval!!!
Il n'y a bien que toi pour me faire lire un poème aussi long sans m'endormir au milieu, alors...alors... bravo!
Amitiés
Chrisd

Une coccinelle et une usine de sentiments
Dieu ait son âme ! Amen…
Et toi, gentil prince, tout t’es encore permis, tu as mon assurance tous risques
Si la reine d’Oasis, la Balkis des vents poétiques est d’accord, bien sûr !