Pardon ! Un horaire flexible ?
De l'humour noir sur l'échafaud ?
La mort me fixant impassible
Affûtait le fil de sa faux

Ici ! Quand "dans le vif" je tranche
Il n'est ni trop tard ni trop tôt
Et du lundi jusqu'au dimanche
Je suis le juge et le bourreau

Approche ! Pour l'ultime épreuve
Fini ! De faire les cents coups
C'est le printemps j'ai fait "faux neuve"
Viens par ici tends-moi ton cou !

En réprimant une grimace
Je m'apprêtais au grand frisson
Au lieu ce fut le coup de grâce
Premier avril ! C'est un poisson !!!

Saisi d'une fureur muette
Je voyais danser des couteaux
Mais allez donc à un squelette
Essayer de faire la peau...

Halte! Me fit elle surprise
Soit! Ce n'est pas pour maintenant
Mais réponds-moi avec franchise
Quand deviendras-tu mon amant ?

Faisant tourner sept fois ma langue
Qui se nouait sous mon palais
je ne sus que répondre exsangue
Accordez- moi quelques délais !

Quand je deviendrai votre cible
Faites que ce soit tard et vieux
Plus tard que le plus tard possible
Et si vous m'épargnez ! Tant mieux !...

Ça me rappelle le film dialogue avec la mort avec bras pitt
La mort ne nous demanderas pas notre avis
Elle prend aussi les tous petits
Jouissons chaque jour de la vie
C'est la plus grande farce
Que nous pouvons lui faire
Amitiés

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Amicalement Alanna

Bonsoir Zutalor,

quel dialogue, il interpelle dans son originalité et son humour, un petit pied de nez à celle qui nous guette sournoisement, mais contre laquelle nous ne pouvons rien.

Amicalement Franie

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Bonsoir

Quel curiosité...

Pour ce poème de qualité...

Pourquoi juste deux commentaires

Il mérite mieux, c'est nécessaire

Très joli

A bientôt

Thierry

Tout un poisson d'avril, puis elle n'a qu'à attendre ça ne presse pas du tout, tu nous manquerais... Bel humour... merci Zutalor.

Tendresse,
Symphonie

quand j'ai vu le titre....le vrai poisson d'avril se faite en mars, sinon ce n'est pas un poisson d'avril.....blague à part, le poème nous rappelle que la mort elle, n'est pas un poisson d'avril, qu'elle vient à son heure et en tout lieu, voila de quoi méditer et s'inquiéter, merci de ce poème superbe,



yann

un bel humour est ce qui convient le mieux, c'est certain, et tant mieux si c'est jusqu'au bout ! (Voltaire par ex.)

un dialogue original , un jour l'on devra y faire face et l'on aura pas le dernier mot