LE VOILE


Tu voiles tes cheveux, la raison est publique,
Tu masques tes sourcils, tu vois à peine tes yeux,
Tu enrobes ton corps sous tes membres soucieux,
Te veux-tu femme aux formes impudiques ?

L’oreille bouclée ainsi qu’un anneau, la rythmique :
Tes lèvres, une blessure écarlate, en creux
De ta joie, de ta langue au fond rouge joyeux,
Tu te caches tout en te désirant unique !

Le voile te voile ainsi qu’une prison
Ta demeure te garde ainsi qu’une maison ;
Il faut comprendre : le désir est en scène.

Sœur, est-ce bien là la femme que tu te veux :
Entièrement nue, résolument obscène,
Tu te voiles à toi-même jusqu’aux cheveux.

Voile qui voile ou dévoile le soi ?

Voile de soie pour nier le "soi" ...

Ton texte amène à la réflexion. J'ai aimé ce partage.
Amitiés

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Bonjour Richards voila une opinion à peine voilée.
Merci pour ce joli partage.
Mon amitié.

Capricorne

un sujet sour lequel les avis sont partagés, moi je ne me suis pas vraiment penchée dessus...je suis au stade de questionnement sur le pourquoi de la chose...un beau sonnet à réfléchire...