Ce que tu veux
N’est pas concevable.
Tu es beau, verveux
Et presque redevable.

Mais, s’il te plait, sois gentil
Et restons-en là.
Il y a plein de jeune filles
Qui ne demandent que ça ;
Surtout les moins sages.

Moi, je n’ai plus ton âge,
Et mon bonheur est ailleurs.

J’ai un mari qui me couvre de fleurs,
Une maison à tenir,
Et une famille à protéger.

Si tu veux m’entretenir,
Ne me parle plus de m’allonger.
Parle-moi de tes études ;
De ce que tu feras en vacances . . .
Mais, plus jamais de turpitude.

Ne me dis plus que les fragrances
Laissées sur mon passage,
Sont les meilleures promesses
D’un proche apprentissage
Du fait de mon aînesse.

Ne me parle plus de batifolage.
Ne me parle plus d’ivresse.
Ne me parle plus de forteresse.
Ne me parle plus de dépucelage.

C’est vrai, tu as su m’émouvoir.
C’est vrai, j’aime te voir.

J’avoue la réelle influence
Que tu exerces sur mes jours.
Je redoute cette furieuse affluence
Engendrée par mon besoin d’amour.

J’avoue la grande espérance
Que je sens grandir en moi
Depuis déjà quelques mois . . .

Si je ne craignais les remontrances,
Je récompenserais ta persévérance.
J’éteindrais le feu qui me dévore.

La fleur carnivore
Que le désert menace
Sera à nouveau irriguée
Après sa longue disgrâce,
Et ne sera jamais fatiguée.

Nous . . . Je . . . Non . . . Non . . .
N’allons pas plus loin, a quoi bon !
Nous serions accusés d’inconséquence.

Comment pourrions-nous nous justifier.
Il nous faudrait plus que de l’éloquence.

Je préfère me sacrifier.

Toi, tu devrais me faire taire,
Car nous ne pourrons jamais faire
Ce dont nous rêvons en secret.

J’enterre les nuits torrides
Que tu me promets,
Et je reste sur ce sol aride
Que je n’ai pas préféré
Mais dont je souffre autant.

Je cesse de regretter et de proférer.
Je cesse d’en vouloir au temps
Pour te dire que la grande perdante,
C’est moi, ta malheureuse tante.


Fin.
Mahdaoui Abderraouf.
Le 29 Mars 2003.

Et bien quelle flamme, la passion à l'état brute, pauvre tante en généreux sacrifice
Belle inspiration et très bien menée.

Franie

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Bonjour Franie !!!

Je te remercie pour ta fidèlité car tu me lis toujours sans oublier de commenter avec claivoyance; objectivié et enthousiasme.

Merci encore et à bientôt pour d'autres lectures.

Spartacus.

Maudite raison
Tu as si bien décrit le tiraillement
Imposé par la morale et la société
A mon avis il vaut mieux succomber
Amitiés.

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Amicalement Alanna

Salut Alanna !!!

Toi aussi, je te remercie pour ta fidélité.

Tu m'excuseras car je ne sais si tu es une fille ou un gars.
Mais je tiens à te dire si je ne me trompe, que tu es le ou la seul(e), à commenter infailliblement après les avoir lus, chacun de mes poèmes.

Je te remercie encore et te donne rendez-vous pour d'autres découvertes.

A bientôt.

Spartacus.

Salut Alanna!!!

J'ai oublier de te dire que tu as bien compris ma démarche.

D'autre part, étant un anticonformiste acharné et invétéré, je suis tout à fait d'accord avec toi.

Il faut succomber. L'essentiel est de prendre son plaisir avec la partenaire consentante.

Quelle soit tante ou nièce.

Vous avez dit inceste ? Arrêtez avec votre hypocrisie !!!

Il n'y a pas inceste quand deux cousins se marient ????

L'église qui impose la morale veille à éviter la consanguinité, seulement lorsque cela l'arrange.


A bientôt.

Spartacus.

Il fallait le faire et tu l'as fait!
Un récit bien poétisé!

Merci et au plaisir de vous lire encore!

Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss