C'est une révolution que l'on connait peu, dont on parle peu. Pourtant quel exemple... Pas une goutte de sang versé... Des oeillets rouges au bout des fusils... Un tyran que l'on chasse mais dont on épargne la vie...
La Révolution des Œillets.
25 avril 1974
J’imagine souvent
M’en aller vers demain
Souriant dans le vent,
Un fusil à la main.
Au canon de mon arme
Une fleur rouge et or,
La douceur qu’elle incarne
Toutes voiles dehors !
Cette révolution
Dont on ne parle pas,
Allia rage et raison,
Sur l’air de « Grandola ». (1)
Un bel exemple fut,
Cette fière révolte,
Les armes ont rendu
Les tyrans désinvoltes.
Caetano gouvernait,
Les colonies, l’enfer !
La PIDE lapidait (2)
De ses dix doigts de fer.
Chassez donc ce despote,
Mais laissez lui la vie !
Expier bien des fautes
Il pourra à l’envie.
Soudés peuple et armée,
Dansèrent sur les chemins,
La valse des Å“illets,
Libres Lusitaniens.
(1) Grandola Vila Morena, chant régional diffusé par les radios comme point de départ de la révolution.
(2) Police secrète portugaise sous le régime fasciste de Caetano.
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Amitiés,
Maria
On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier