Tout au long des chemins à l’automne fleurissent
Des bouquets surprenants aux jeux de tons très doux
Erables empourprés, saules d’or, chênes roux,
Noisetiers et bouleaux aux jaunes qui pâlissent
Sentant la mort venir, les feuilles en souffrance
Pour mieux appeler Dieu à venir les sauver
Mettent leurs beaux atours afin de l’attirer
C’est là leur dernier cri, leur ultime espérance
Et pendant quelques jours, elles vont soutenir
Un combat inégal contre l’hiver qui vient
Leurs rangs vont s’éclaircir et enfin un matin
Le vent mauvais du Nord viendra pour les cueillir.
2008, corrigé le 3 novembre 2012
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)