N'ayant plus maintenant ni regret ni désir,
Enfin je me retrouve et je porte au pinacle
Ma liberté si chère, et comme par miracle
Tous les relents d’hier ressemblent au plaisir.

Aujourd’hui je renonce aux festins à venir
Qui pourraient m’entrainer encor dans la débâcle,
Favorisant la foule heureuse du spectacle :
Elle aime tant des maux de chacun se bénir.

Loin des courants humains, solitaire à ma guise,
Sainement je vivrais de peu, sans convoitise
En découvrant la paix du corps et de l’esprit.

O souvenirs, maudits ou grands, je vous évince,
Ne jamais plus subir les fers de votre pince
Est un luxe que j’offre à mon coeur de proscrit.

Tout devient simple et beau quand on a la largesse
D’ériger un autel intime à la sagesse
En exaltant les ans de nous l’avoir prescrit.

O souvenirs, maudits ou grands, je vous évince,
Ne jamais plus subir les fers de votre pince
Est un luxe que j’offre à mon coeur de proscrit.




une belle sagesse que de vouloir les proscrire pour enfin avancer dans la vie

Ici et maintenant

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Voilà une bonne résolution , j’espère y parvenir un jour...........

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Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
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Merci à tous les trois pour ces gentils commentaires.

Cordialement

calijo

Tout devient simple et beau....

Une pépite, ton poème.



albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

Bonjour Calijo,

Devenir sage c'est mourir à soi pourtant le désir, le plaisir c'est la vie.

"Tout devient simple et beau quand on a la largesse
D’ériger un autel intime à la sagesse
En exaltant les ans de nous l’avoir prescrit."

Aurais-je un jour cette largesse?
J'ai bien aimé te lire.
Amitiés,
Symphonie

Merci Albatros et Symphonie50

La sagesse vient avec l'âge souvent sans qu'on y prenne garde.

Cordialement

calijo