Beau comme Adonis, Fort comme Hercule...
Quand je t’ai vu nu comme le penseur de Rodin
Je me suis demandé si pour toi j’étais assez bien
Quand tes bras m’ont serrée aussi fort qu’Hercule
J’ai compris qu’avec toi j’allais soulever des monticules
Quand mon regard a découvert ta beauté d’Adonis
J’ai su que l’on s’aimerait sans aucunes prémisses
Quand tu m’as renversée sur ton lit de Procuste
J’ai compris qu’il ne fallait pas que je m’incruste
Quand tu as ouvert furtivement la boite de Pandore
Sans demander mon reste je me suis précipitée dehors
Je n’ai pas voulu jouer ma Cassandre
Mon but n’était pas de te descendre
Tu m’as bien proposé d’être mon Mentor
Mais je n’aime que les conquistadors
Avant que tu ne me traites de Harpie
Je retourne toute seule à ma Poésie
SOLANE