L’été de cette année-là .
C’était le début de l’été de cette année-là ,
Le ciel pris en otage par de gros nuages.
Nous marchions côte à côte
A Paris, vers gare de l’Est,
Pour prendre ton train de banlieue.
En passant par l’église Saint-Laurent,
Tu avais allumé une chandelle.
A l’image de ton chagrin,
La bougie pleurait ses larmes de cire.
Tu disais qu’à son dernier soupir,
Notre amour prendrait fin,
Et que tu serais bien loin.
Tu Longeais les quais sans te retourner,
Pour cacher ton visage de larmes tout inondé.
Et dans la foule dense tu avais disparu.
Le soir à travers la fenêtre de ma chambre,
Les éclairs dans le ciel éclataient,
Le tonnerre fou de rage grondait.
La pluie torrentielle s’est abattue
Sur le campus universitaire à moitié endormi.
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