Feuille d’Automne
La vie se fige et s’effeuille,
Dans un tourbillon au vent,
D’Automne, brise de deuil,
Sur mes souvenirs béants !
Comme dans un livre ouvert,
Mes larmes se font complices,
De ce cœur à découvert,
De blessures qui jaillissent.
Cercueil tout blanc de l’enfant,
Perdu, dans l’élan fatal,
Secondes volées, figeant
Sa vie dans la nuit Pascale.
Amour passion, Feu de paille,
Embrasé de ces regrets,
Tous ces « maux »dits en bataille,
Au divorce comme engrais.
A ton chevet, des caresses,
Mon frère, sur ton visage,
Pour apaiser ta détresse,
Vers cet ultime voyage.
Les yeux fermés, te lovant
Dans ta cape, tu es belle,
Mais tu m’échappes vraiment,
Dans cette Grâce, au Carmel.
Malgré toutes les prières,
Mon fils a décompensé,
Et sa raison toute entière,
S’est troublée vers l’insensé.
Calomniée dans mon travail,
Me sentir trahie, bannie,
Refoulée, vaille que vaille,
Au placard, quelle vilénie !
Faut-il autant de malheurs,
Pour renaître de ses pleurs,
Rebondir de cette errance,
Et sourire à l’espérance.
Carolina, Octobre 2012.
Bonne soirée et à bientôt
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Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !