Sur une feuille à cigarette
Pour l'envoler furtivement
J'ai ciselé cette odelette
Autant vous l'avouer du vent...

Comme Mercure elle a des ailes
A chaque pied menu de vers
ET sa musique intemporelle
Flotte sur celle des éthers

Légère autant qu'imaginaire
Le style et l'accord aériens
Elle va, rime à peu à guère
Mais la plus riche rime à rien

Fasse ma muse au mont Parnasse
Que chantée par un angelot
Soudain surprise par sa grâce
D'ici je vous entende oh !

Mais l'autre soir alors qu'un ange
L'accompagnait avec son luth
J'ai bien cru vous entendre étrange
Lui lancer méprisante pfutt!

Il me semble que tu as entendu
Ta Muse qui t'as transmis ces bien beaux vers,

Je ne conçois qu'un étrange ait pu lui lancer une pfutt
Une si aérienne esthète ne peut souffrir telle chute

Au diable le mépris
Je remercie ta muse mon ami.

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Que nul mépris tes beaux vers mérite

Elle va rime à peu à guère
Mais la plus riche rime à rien

Merci pour ce bel épanchement de ton âme
Même si cette odelette part finalement
En fumée aérienne.
Amities.

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Amicalement Alanna

je crois, zutalor, que chaque lecteur est différent, merci de ce superbe poeme qui nous appelle , non sans humour a la modestie nécessaire et indispensable, une fois de plus je me suis régalé de tes vers, autant dans la forme que dans le fond,

bravo,

yann

bien ciselée en effet...quelle souplesse

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Bonjour Zutalor,

Mais l'autre soir alors qu'un ange
L'accompagnait avec son luth
J'ai bien cru vous entendre étrange
Lui lancer méprisante pfutt!

Je fais pfutt sur la plume et légère, s'envole loin du mépris, que l'ange vous fasse toujours écrire de bien beaux poèmes comme celui ci .

Amicalement Franie

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Mais non ! Le pffffut est dans ta tête...

Odelette ? Peut-être...
Poète ? Ah ça oui tu l'es....et pas méprisable du tout !


Bisous

Albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)