La Mort apparut, se déplaça parmi les innombrables horloges,
trouva celle quelle cherchait et s’arrêta.
Elle était en avance…la Faucheuse pas l’horloge.
Dans un cliquetis, elle croisât les bras.
Tic…tac…tic…tac, comptait la pendule
Bientôt la Mort battit la mesure du pied.
Elle avait le sens du rythme, manifestement.
Elle aurait pu claquer des doigts, me direz vous.
Ce n’est pas gentil de vous moquer, vous répondrai-je.
Essayez donc de claquer des ossements, vous !
Non, ce n’est pas gentil de se moquer d’une personne ayant un handicap.
Tic…tac…tic…tac
Clic…clac…clic…clac
Le pied suivait parfaitement le rythme
Puis le deuxième intervint à contretemps.
Soudain la Mort virevolta autour de sa faux puis se lança dans un solo de claquettes effréné.
DES CLAQUETTES !! ce n’est pas très tendance ! direz-vous
Mais, la Mort, au temps, danse.
Elle a vraiment le rythme dans la p……..euh, le rythme quoi.
« Je suis Fred Kelly ou Gene Astaire » s’écria-t-elle soudain…
s’arrêta un pied en l’air et totalement inconsciente de l’air ridicule qu’elle avait dans cette position, sembla réfléchir. On devinait qu’elle aurait froncé des sourcils si elle avait pu.
Tic…tac…tic…tac...tic...tac...tic...tac...tic...tac
BOOOIIIINNNNG ! Une énorme cloche retentit et la mort toujours sur son pied sursauta, glissa et s’étala de tout son long. La mort se releva aussi blanche qu’un m…qu’elle-même.
Sacrebleu ! elle avait encore oublié l’heure ! cette fois elle n’y couperait pas, c’était le châtiment ultime. Elle en cliquetait de peur. Personne ne savait en quoi cela consistait.
Autour d’elle, toutes les horloges disparaissent. Elle tombe…………….
Blanc, un immense vide blanc. La mort n’a plus conscience d’elle-même, elle n’existe plus.


“Bravo Madame Jackson ! Un magnifique cinquième bébé! Comment allez-vous l’appeler ? »
- Mickaël.

Bravo pour ton imagination et ton humour.
Un texte distrayant qui m'a beaucoup plu !

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Superbe écrit !
J'ai beaucoup rigolé et très bien imaginé la scène grâce tes mots judicieusement choisis.
Brvo.

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Bonsoir

Merci de vos appréciations. Quand je pense que j'ai eu toutes les peines du monde ne pas sortir du cadre que je m'étais fixé. Car l'idée de base m'entrainait vers des tas de dévellopements différents.
Tiens une idée à creuser peut-être. 8-)

Felicitations, un texte exquis et rempli d'humour.

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