La faucheuse
Tu m’a guettée toute une nuit
M’attendant au creux de mon lit.
Avec une sourde insistance,
Tu croyais déjà à ta chance.
Les heures coulaient en silence
Et faisant preuve de patience,
Dans les soubresauts de mon corps,
Tu t’infiltrais toujours plus fort.
Il me fallut lutter de front
Contre un mal tellement profond !
Ma résistance était vaincue
Maintenant je n’en pouvais plus.
Comme tu allais en finir
Car je me sentais défaillir
Ô ma mort tu m’abandonnas !
Je gagnai... encore une fois.
Janvier 2012