La succube... ( En réponse au poème du même nom de Emy-Line)
Ses mains se répandent en offrande,
Sur son corps dévasté de tristesse,
Comme une réprimande,
Elle lacère sa peau recelant de tendresse.
Sa folie déguisée,
Est un masque au parfum de détresse,
Alors elle s'agite Succube,
Déferle telle une vague,
Dont l'écume est un millier de lames.
Puis ses yeux transpirent,
A la vue de ses seins qui se dressent,
Elle se glisse Succube,
Langoureuses sont ses mains sur ses fesses.
Puis elle sourit Succube,
Jouissant de la douleur de l'autre.
Pour que s'écoulent les larmes,
Sur la pâleur de sa joue,
Sur ses lèvres carmin,
Où luxure a trouvé ses beaux jours.
Douce et douloureuse Succube,
Elle s'agite, glisse et sourit,
Avant de s'abreuver à la coupe,
A la source de sa jeune concubine.
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" Laisser crever c'est pas un crime quand on est économiste" D.Saez