Ses mains se répandent en offrande,
Sur son corps dévasté de tristesse,
Comme une réprimande,
Elle lacère sa peau recelant de tendresse.
Sa folie déguisée,
Est un masque au parfum de détresse,
Alors elle s'agite Succube,
Déferle telle une vague,
Dont l'écume sont des milliers de lames.
Puis ses yeux transpirent,
A la vue de ses seins se dressent,
Elle se glisse Succube,
Langoureuse sont ses mains sur ses fesses.
Puis elle sourit Succube,
Jouissant de la douleur de l'autre.
Pour que s'écoulent les larmes,
Sur la pâleur de sa joue,
Sur ses lèvres carmin,
Où luxure a trouvé ses beaux jours.
Douce et douloureuse Succube,
Elle s'agite, glisse et sourit,
Avant de s'abreuver à la coupe,
A la source de sa jeune concubine.
( Je voulais te commenter à la base... Mais en plus d'être juste sublime ;) , ta poésie m'inspire... )
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" Laisser crever c'est pas un crime quand on est économiste" D.Saez