Le bain de Syracuse



Lecteurs, l’écrit présent simplement ambitionne
De dévoiler ici la physique qui étonne.
Je vais vous révéler une chose qui m’obsède
La stricte vérité du principe d’Archimède.


Archimède crasseux désira prendre un bain
Et il se savonnait la figure à deux mains
Quand vint dans la baignoire une douce naïade
Voulant s’associer à sa courte baignade


Par nature le savant, très expérimental,
À la dame démontra le principe peu banal
Même dans un liquide une force qui se déplace
Constitue un travail tout à fait efficace.


Poussée de bas en haut jamais de haut en bas
Archimède fut guidé par la belle pas à pas ;
Il était peu instruit des détails intimes
Mais accéda bientôt au fameux point sublime


Où la dame lui dit vous faites des progrès
Vous approchez du but continuez sans excès
Le vecteur essentiel est juste au point gamma
Et le père Archimède dit soudain eurêka.

Consciencieux il refit dans diverses postures
Sa démonstration par curiosité pure
Et ils eurent tant d’ébats que la baignoire perdit
Le volume de liquide que leur jeu répandit.


Voila la vérité le reste n’est qu’illusoire
Archimède en sortant de sa grande baignoire
A mis en équation l’atteinte mathématique
Du fameux point gamma d’une naïade érotique.

[Copyright Syracuse CCXII avant J.C.]




Néo-Olucinep XIV 10 MMXII

Bonjour,

Aussi osé que drôle...
Il faudrait peut-être penser à en changer le nom, mais ça ne ferait pas très sérieux en cours de science.
Merci pour les sourires que ce poème ne manque pas de faire venir aux lèvres.

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier

Un tantinet osé
Mais tout en délicatesse
Toujours la drôlerie et la poésie de tes mots
Me charment.
Amitiés

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Amicalement Alanna