L’été s’en est allé sans nous dire au revoir
Et les arbres ont pris de brillantes couleurs
Puis se sont dépouillés de leurs robes du soir
Et montrent leur bras nus tordus par la douleur.
Tout est calme et désert, dans un ciel incertain
Passent quelques corbeaux cherchant des aventures
Pas une âme qui erre à l’horizon lointain
On se retrouve seul, perdu dans la nature.
Les pensées se diluent comme fumées légères,
L’air est déjà moins doux et l’automne suggère,
Même si mauvais temps n’est encore venu.
Et bientôt l’équinoxe et ses grandes tempêtes,
Du soleil signeront la totale défaite,
Jusqu’à ce que revienne un printemps bienvenu.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)