Nuit alarmante

Pour se disparaître, le jour s’empresse…
Je ne savais qu’allait venir ma détresse.
Si misérable est le vent de ma nuit,
Dans laquelle où carrément tu t’enfuis.

Tu t’es enfui loin du toit de mon cœur,
Tu t’es enfui, emportant mon bonheur,
Pour une balade sans espoir de retour
Sur le beau sol de ma patrie d’amour.

Peine inconsolable, ton départ malin,
J’ai vomi ma joie, le ciel en est témoins.
Reviendras-tu éclairer mes souvenirs ?
Cet Univers offense me fait souffrir.

Tu t’es enfui, j’ignore vers quel endroit,
Tu t’es enfui, j’ignore même pourquoi.
La soprano de ma chorale d’amour,
Ne me laisse que du silence à son tour.

Tu nous parles de toit à toi,
Et d'une fuite qui laisse sans voix,
Ton rêve : Offrir encore une nuit à l'amante !...

C'est le rêve de toute personne délaissée !...