Ils s'en allaient la fleur au coeur
Match de rugby donner bonheur
Au dessus de la cordillère
L'avion accrocha la cime fière.

Dans leurs bagages et dans leur coeur
Un peu de leur terre , de leur bonheur
Dans la neige tout s'est confondu
Pendant deux mois ils seraient perdus.

Quand l'homme puise force sublime
La vie s'organise besoins minimes
Le monde ancien échos lointains
Revoir son père un matin.

Pour survivre il fallait le faire
Se nourrir de l' âme de leur frère
Le corps et l'esprit faits chair
Ils sont redevenus primaires.

Il leur a fallu trente ans au moins
Pour pouvoir eux memes nous le dire
Des âmes , les voix en soupirs
Les ont quitté un jour au loin.

Bonjour Alanna un magnfique témoignage de ces rescapés des cordillères qui sont devenus pire que des bêtes pour survivre.
Cela nous prouve que l'être humain possède des ressources divines. Et cela me rassure.
Merci pour ce très profond instant passé en compagnie de ton agréable plume.
Mon amitié.

Capricorne

Comme Capricorne j'apprécie ce témoignage souvenir qui met en valeur l'homme dans son état primitif.
HONORE

Un sujet etonnant....
Que je me rememore pourtant bien.

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Mes Papiers...
http://fragmentsdelumiere.blogspot.fr

Mes Notes...
https://soundcloud.com/argos9999/

Le film m'a donné et donne encore la chair de poule, merci pour le rappel en ce poème en toute objectivité;

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Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
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Une histoire tristement émouvante que tu as très bien poétisée.
Il fallat le faire!
Merci,Alana!

Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

Bonsoir Alanna,

Des mots touchants en ce superbe poème, j'ai lu le livre, il y a quelques années, et je viens de m'y replonger.

Pour survivre il fallait le faire
Se nourrir de l' âme de leur frère
Le corps et l'esprit faits chair
Ils sont redevenus primaires.

Survivre ou mourir, douloureux choix en l'extrême.

Merci du partage.

Franie

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Un accident qui reste gravé dans la mémoire de notre génération. Un poème très particulier et bien réussi. Bravo.

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Pouvoir, c'est vouloir

Un témoignage émouvant
au nom de l'instinct de survie..

Se souvenir..
pour Eux !

Merci du partage Alanna

Amitiés

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Des mots forts et pudiques aussi pour dire le calvaire de ces rescapés. Un beau poème-témoignage.

Amitiés,
Halcyon.

Très difficile de le dire et plus encore de l'écrire tu as cependant bien exprimé un drame inexplicable et pourtant humain!
très fort! Zutalor

Un texte qui me rappelle que personne ne sait ce qu'il ferait en condition de survie absolue.

Aurais-je résisté comme mon grand père ? Au nez de la Gestapo ? et serais-je rentrée à pied des camps au fin fond de l'Allemagne ? Je ne sais pas, je ne sais pas.
Aurais-je mangé ? Je ne sais pas, je n'en sais rien.

Je n'en sais rien et j'ai cette chance ! :)

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En lisant ces mots, on se demande si nous aurions fait la même chose, si nous avons toujours le choix...
Je préfère ne pas le savoir, pour le moment

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deux pas sages

Bonsoir Alanna

Souvent je me demande

quelle est notre nature profonde
qu'aurai je fait durant la seconde guerre
aurai je était courageux?
Je l'ignore.

Tes écrits sont si jolis
pour des instants subis

A bientôt

Thierry

ce poème est magnifique...les survivants!
cette histoire est incroyable. les deux films sont très poignants.
merci Marie

Instinct de survie dans une très belle poésie


Merci pour ce partage de poésie
Amitiés

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com