La bougieC'est une maison vide où pleure une lumière.
Les volets sont fermés, le toit brinquebalant,
La porte en est fendue et le mur tout branlant,
Comme un vieux mas ruiné auprès d'une rivière.
Il y reste pourtant, enfouis sous la poussière
Des souvenirs perdus aux quatre coins du temps,
Des songes d'autrefois venus du vieil antan,
Un parfum de passé, une âme familière.
Cette lumière y luit, discrète aux feux du jour,
Tremblante aux courants d'air de ce sombre séjour,
Mais lorsque vient la nuit, elle remplit l'espace.
Ô petite bougie dispersant la noirceur
De ces pensées enfuies que je suis à la trace,
Tu es mon phare à moi, mon rêve et ma douceur.
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Avec mes amitiés
Alain
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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)