longues journées, des mots plus rares
poids de l'absence, comme un cauchemar
la faute à qui, à cette Vie
comme tu le dis, elle nous meurtrit
savoir que loin tu es bafouée
ne pas pouvoir te protéger
et malgré moi voir s'éloigner
les plus beaux rêves, vouloir pleurer
et le temps passe, mais cet espoir
d'un petit signe pour te revoir
toi tu t'accroches, c'est un combat
ta volonté guide tes pas
quand le ciel clair enfin s'annonce
tu es debout, sortant des ronces
le souffle court, corps fatigué
tu recommences à exister
tout doucement revient le feu
dans ton regard profond et bleu
l'envie de vivre, l'espoir d'aimer
même la haine a dû céder
alors je sais que dans ta vie
tout reviendra, juré, promis
garde toujours au fond de toi
cette force douce qui fait ma joie
et dans ton coeur à l'infini
une petite place pour ton ami
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FPC for ever, FTA avec modération