D’en haut où tout est paisible.
D’en haut où tout est paisible.
D’en haut où tout est paisible,
M’étais-je dit
Je chercherai ton pays
J’embrasserai ta région,
Le beffroi de ta ville ;
Je survolerai ta rue
Repérerai ta maison
Les fleurs sur tes rideaux
Ta main jetant les miettes…
Alors,
Je squatterai ton balcon
Je paraderai en pépiant
Pour que te vienne enfin
Cet Ă©clat du regard
Qui entrouvre l’amour
D’un cœur à sa fenêtre.
Mais, voilĂ ,
D’en haut, le temps m’aurait-il leurré ?
Je ne trouve rien
NI pays,
Ni région,
Ni beffroi,
Ni Ă©glise,
Plus de rue,
Plus de maison,
Plus de Balcon,
Qu’une bise froide soulevant la cendre
De souvenirs réduits en poussière.
Alors, dépité, j’ai coupé les ailes
De mon rêve insensé :
Quelque chose,
Venait d’ensevelir le royaume
De mon enfance
Ce nouveau monde
N’est plus le nôtre…
Il n’est que brise l’âme
D’un océan glacé
Pierre WATTEBLED- le 29 septembre 2O12
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