Mon pauvre coeur se sent vide
Et devant tant de désamour
Je me sens atterrée et livide
De rester ainsi pour toujours
La vie n'est que sentiments
Qui libèrent de doux élans
Qu'est ce désert qui maintenant
Me cerne si douloureusement
De mon être, je suis prisonnière
Comme dans un étau qui me serre
Il me prive de toute liberté
De sentir, de palpiter et d'aimer
Pouvoir dans un nouveau jour, renaître
Rire, trembler et enfin "être"
Cueillir cette sublime chance
Et en pleurer de délivrance
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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné