Des cités effacées

Assis au bord de l’espace
Sur un bout de terrain
En haut d’une sente qui enlace
Le tertre de demain,

Je regarde
Je contemple
Le monde et je garde
Dans mes pensées vos temples.

Je marche, d’un pas acéré
Et trace ma destinée
Vers l’ultime explosion
Comme une naine blanche.

J’avance dans le vide sidéral
La rage au ventre et je râle
Avant l’ultime explosion
De mon cœur qui flanche !

Je regarde
Mon monde qui s’écroule
Sous la folie des hommes

Et je garde
Sous mes pensées qui déboulent
Les photos dans un album.

Souvenir d’une nouvelle ère
Tout reconstruire sur cette aire,
L’univers, pour unique frontière
Et nous pourrions de notre affaire

Gérer nos destinées
Ensemble, juste entre nous
Des cités effacées
Je vous avoue

J’en rêve, oublier
Notre nombrilisme
Et des couleurs de la vie ployer
Vers l’actinisme

Comme des rayons ultraviolets
D’une seule et même direction
Vivre à travers le prisme ensoleillé
Pour que l’amour jaillisse de nos positions.

Et tout reconstruire d’une base sure
Et saine Babylone l’ancienne
Et nous partagerons les terres de Sienne
Pour coloriser les façades et les murs.

Nous ferons de ce nouveau monde
Un havre de paix pour tous les animaux
Nous aimerons la vie comme dans une ronde
Une comptine d’enfants, et de nos maux

Tout effacer.
Tout oublier
Ne garder que le meilleur
De nos petits bonheurs.

Ô rêve, doux et agréable
Je rêve de vous à ma table
De vous offrir les vins de Bacchus
De vous montrer nos coutumes et nos us.

Juste par amitié
En toute liberté
De discuter en partageant le pain
De tout et surtout de rien.

De temps en temps
Nous brossâmes toutes ces cités
Oui, toutes ces cités effacées
De nos propres abêtissements.

Et nous oublierons
Oui nous oublierons,
Juste ne plus y penser
Aux cités effacées.

Moi j'aime ces cités effacées
Et un retour à notre source
Les étoiles

Je marché d'un pas acéré
Et trace ma destinée
Vers l'ultime explosion
Comme une naine blanche.

Ce beau message d'amour fraternel
Qui n'est pas sur terre
Mais qui est portant enfoui
Dans le coeur des hommes.

Merci alanna