Piscine de ... melun
Dans l'eau de la piscine
J'ai vu briller tes yeux marine
Dans le bassin de Laure
J'ai vu couler ton or.
Calice abreuve d'eau pur
Les gamins assoiffés des cités
Dans un murmure unique et gâté
Tous goutent la vie qui coule mûre.
Enfin l'eau azuré vient raviver de réveil
La peau dorée des êtres pavots.
Dans l'herbe fraîche sous le château de vaux
Une pause solennelle, offrande au dieu soleil.
Doucement eblouie dans l'azur de tes yeux
Je m'offre à ton sourire merveilleux.
Ton souffle chaud et doux
M'alanguit je l'avoue.
Coulés nos corps enmeles
Se moquent des sortilèges
Ta main sur ma joue excelle
Et mes doutes allège.
Bientôt le corps léger
Nous irons dans l'air frais
Cueillir les baisers sucrés
De la nuit soulagée.