Vouloir revivre ailleurs ...
Vouloir revivre ailleurs ….
Pour combien de printemps serai-je encore lĂ
Ma jeunesse s’enfuit, ralentissent mes pas
Sur mes yeux maintenant j’ai besoin de lunettes
Et le soir en chaussons, la télé c’est ma fête.
Et pourtant, je suis là , revivant ce passé
Ces moments de bonheur, ces heures à s’aimer
Ces printemps à cueillir petites pâquerettes
Et Ă leur implorer comment faire conquĂŞte.
Et ces premiers baisers qui suivaient en cachette
De ces amours naissant qu’on vit adolescent
Mes mains qui exploraient, je revois lĂ ta tĂŞte
Pourquoi sont-ils partis et moi devenu grand.
Je n’ai plus que l’espoir dans une vie prochaine
Que les jours soient bloqués et même les semaines
Pour que tous ces plaisirs que j’ai tant appréciés
Avec toi partagés, renaissent du passé.
Et je sens tout Ă coup ta main cherchant la mienne
Comme si ma pensée était devenue tienne
Et je lis dans tes yeux que tu m’aimes toujours
Aujourd’hui plus qu’avant, bien plus qu’au premier jour.
Si la vie le voulait pour l’ultime voyage
Nous partirions tous deux avec pour seul bagage
L’anneau de notre union avec nos souvenirs
Chercher dans l’inconnu ce merveilleux empire.
Je le sais maintenant, l’esprit ne peut mourir
Lui seul à le pouvoir d’honorer ces bonheurs
Et je sens dans ta main qui vient de tressaillir
Que pour ce grand départ, il est maintenant l’heure.
Chibani