Qu’est-ce donc qu’une femme ?

La femme est une fleur
Et quand elle s’épanouit elle devient une fête
Quand elle vous prend le cœur vous en perdez la tête
Et l’amour vous fait peur.

Elle est aussi un fruit
Promettant sa saveur aux faims de joies profondes
Son charme est une flamme et sa beauté une onde
Qui sans cesse séduit.

Elle est féminité
Ouvrant les voies du ciel à nos yeux éblouis
Promettant les bonheurs aux sens épanouis
Par la lascivité.

Elle se fait chasteté
Quand insensible aux feux de virils désirs
Elle laisse s’épuiser d’inutiles soupirs
L’amant inapprécié.

La femme est la beauté
Le modèle des arts, la muse de l’artiste,
L’accord mystérieux du monde symphoniste
L’absolue déité.

La femme est l’origine,
Du doux vagissement du nourrisson qui nait
Au premier cri poussé quand le plaisir parait
Son soleil illumine.

Elle est aussi la peur
Quand c’est en combattant qu’elle doit fuir le malheur
Quand torturée violée son corps n’est que terreur
Et sa vie sans honneur.

Parfois elle est esclave
Opprimée, exploitée, vendue par la contrainte
Ses yeux ne sont que pleurs et sa voix n’est que plainte
Sa vie devient épave.

Mais la femme est colère
Elle combat l’injustice elle crie et persuade
Et pour changer ce monde à la bonté malade
Parfois elle légifère.

La femme est héroïne
Elle prendra le fusil quittera les aiguilles
Et s’en ira changer, risquant qu’on la fusille,
Sa vie pour une mine.

Elle est toute bonté
Quand aux chevets soignant des hommes la souffrance
Elle mettra tout son poids d’amour dans la balance
Pour offrir la santé.

La femme est une épice
Sans elle que de fadeur, la vie n’est que laideur,
On adore son corps, on admire son cœur,
D’ardente excitatrice.

Elle est la joie de vivre
Son sourire illumine et sa danse ensorcelle
Son chant est une source et sa voix sensuelle
Attire puis enivre.

La femme est indulgence
Permettant au poète d’être un peu maladroit
Elle le laisse exprimer gauchement son émoi
Dans bien trop d’éloquence.

Elle est tous les bonheurs
Remercions le sort qui mit sur notre route
La fée aux mille joies qui sourit et envoûte
En capturant nos cœurs.


Néo-Olucinep XXIX 08 MMXII

Amen! (sourire)

Tout est dit. Que dire de plus ?

Mesdames, voilà votre homme.
Il ne faut plus le lacher d'une semelle!



Voyageur

Une jolie ode à la femme, déclinée sur un rythme original.

jolie façon de décrire la femme

ùn tres bel hommage, ùn éclairage d'amoùr mérité et inspiré, sùperbe, et je poùrrais en rajoùter,
amitiés



yann

La femme de tes rêves... sans doute.
Joli poème qui se lit bien.
Symphonie

une offrande à la femme de toute beauté!

j'applaudis!

c'est un enchantement!

un énorme merci

gérard

----------------
"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire