Vous le dirai-je assez ? Dans vos larmes
Sont cachés d’indéniables charmes.
Ô ironie de l’amour, c’est encore moi qui pars !
Or si, par une extravagante pirouette
Me dérobant rien qu’une fois la vedette,
Vous retourniez cet injuste départ
À votre plus immense avantage,
Je n’en prendrais point ombrage !

Pour votre auréole, votre gloire,
Frelatons le cours de l’histoire !
Quoique indubitablement illégitime,
Posez-moi en jubilatoire victime :
Ainsi de cette illusoire vérité,
Ma faute s’en trouverait acquittée,
Considérant qu’au pic de votre fierté,
C’est bien vous qui me quitteriez.

De surcroît, désignez-moi idéal coupable
Par la duplicité dont l’esprit est capable !
Ce faisant, réalisez surtout, madame
Qu’il serait en vous une autre femme,
Pourfendue au plus profond du cœur,
Habitée par le fiel et la rancœur,
Que mon feint mais providentiel malheur,
Comblerait doublement de bonheur !

MM
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Bonjour Montezuma un très beau et profond poème que j'ai beaucoup aimé.
Merci pour ce magnifique partage.
Mon amitié.

Capricorne

là je m'y perd un peu:Tu pars! Mais pour changer un peu il faudrait que ce soit elle qui te quitte de manière à ne plus être cet odieux personnage qui fait pleurer la dame ... Mais tu n'as pas honte!
Au fait pourquoi vous quitter? le jeu vaut bien la chandelle

très bel écrit comme toujours
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Rompre n'est jamais joyeux
Mais ce faire "larguer" n'est pas mieux...
Oui, laissez lui la vedette...il ne lui restera que ça après tout...une maigre consolation!

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Loola

quitter ou être quitté, dans les deux cas le drame est vécu différemment, c'est peut être un luxe de dom juan, peut être une insouciance, s'en remet on vraiment, parfois on ne choisit pas, bref que de remises en questions, merci montezuma pour ce poéme beau et profond,


amitiés



yann

je suis tes vers toujours du même plaisir salutations à toi Montezuma

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Méfiez vous des apparences

dans la rupture il y en a toujours un qui souffre, celui ou celle qui aimait encore