Elle se renversa sur le sofa et l’autre lui prit sa bouche,
Là , comme un calice offert ; elle l’a prise en possession.
Leurs langues se contaient des heures durant, la passion ;
D’un Amour sans fin ni loi roulant au sein de leur couche.
Et dans la pénombre, les baisers disaient des choses …
Imprégnant les coussins qu’elles avaient autrefois médit.
Sombrant ainsi dans la joie, à s’en rouler dans les roses,
De leurs amours secrètes elles savaient le bonheur du lit !
Puis, elles se sont quittées, du bout des lèvres
Epuisant l’entière sensualité, à présent mièvre
D’une de ces étreintes longues comme la mort ;
S’attardant longtemps après, longtemps encore.
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Belle poésie que je salue!
Amitié et bon lundi!
Driss
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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!
Driss