Le temps a de sombres ailes
Il vole, nous survole, nous dépasse
Et nous le suivons, rattrapant ses traces
S’aggripant à l’irréel
Mais la vie ne file pas
Les minutes s’écoulent, vieillissantes
Nous glissons vers l’âge sur une pente
Pente d’ébats et de joie
La mémoire défaillante
D’une planète qui oublie nos corps
Ce sont les restes de toutes nos morts
Et quelques larmes tremblantes.
M.
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Ne vivons pas dans l'attente de mourir
Mourons en ayant vécu de plaisir.