AUBE


Les hurlements de l’aube que nul autre n’entend,
Me ramènent en rêvant aux Hauts de Hurlevent.
Méprisante mémoire plantée comme une écharde,
Douloureuses batailles qu’en son sein elle garde.

Je hais ces nuits morbides où m’assaillent les songes.
Rêves et cauchemars ne sont qu’ombres et mensonges.
Des griffes des ténèbres, funestes impératrices,
Enfin voici l’aurore, tendre libératrice.

De cette ubiquité, me reste la terreur,
Nocturne voyageur poursuivi de mes peurs.
Infortuné, je sais, torturé et meurtri,
Qu’au pilori me clouent mes oniriques envies.

Que viennent le soleil et ses rayons d’or jaunes
Me délivrer de toutes Gargouilles et Gorgones.
Je gagne pour un jour une nouvelle vie,
Et prie pour oublier que reviendra la nuit.

Maria Ribeiro
(tous droits réservés)

ta poésie est vraiment belle!
bravo

Comme dans un rêve,
étrange mais presque tangible...

C'est un merveilleux poème !

J'aime beaucoup..

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« Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. »

Le Dalaï Lama

C'est très beau



albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

Bonsoir,

Belle poèsie, un peu troublante, au plaisir de vous relire

Franie

wouhaou !!! voilà un poème majeur ! canaille

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Ecouter le silence, c'est preter une oreille attentive a ceux qui n'osent pas parler. canaille

une très belle lecture, merci pour le partage

merci Marie pour ce partage ^profond, très belle lecture, bravo

Un poème plutôt tourmenté - que j'ai adoré !
Les angoisses de la nuit..................

Une victime d'Hécate, la déesse qui provoque les terreurs nocturnes !

Les rayons du soleil viennent délivrer la personne de ces affreuses terreurs !
Une personne qui essaie d'oublier que reviendra la nuit...
Hélas, les terreurs reviendront la nuit suivante, on l'imagine !
Courage, si c'est un problème réel !

Un immense bravo !

Merci pou rta lecture de "Autour du pré de mon enfance"

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Je vous invite à découvrir mes poèmes, empreints de délicatesse, de romantisme, de spiritualité, etc. (Prononciation classique : i-on ; i-eux ; i-eur ; i-a ; i-an ; etc.)

Poésie néo-classique... où le sombre le dispute à l'angoisse.

Merci à tous de vos lectures et commentaires. J'aime la façon de partager sur cet oasis.
Merci George-Allan pour le soutien, mais heureusement, mes nuits sont moins tourmentées que celles du poème.
Amitiés

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier